Équipe scientifique

LES SCIENTIFIQUES COLLABORANT AVEC L’INSTITUT ADAPTATION

Margaux Romand Monnier, Doctorante en neurobiologie

LES SCIENTIFIQUES IMPLIQUÉS SUR LE PROJET COVADAPT

Stéphane Besnard est MD, PhD et HDR, il travaille sur l’exploration sensorielle vestibulaire et multisensorielle et sur le développement d’outils biotechnologiques avec des partenaires privés. Il est MCU-PH à l’Université de Caen Normandie et au CHU de Caen. Il a été PI ou co-PI de programmes de recherches financés par l’ANR, la NASA, l’ESA, le CNES et l’Institut polaire français (IPEV) pour des programmes de physiologie et de médecine en milieu extrême. Il a développé une activité de télémédecine en EEG en Normandie. Depuis 2010, il est impliqué dans plus de 10 programmes de recherche clinique. Il a été à la tête de la commission médicale pour les vols paraboliques, il a été superviseur scientifique d’un système d’aide au handicap par mouvements de tête (HeadPilot – Pictocom) avec la société STARNAV et est actuellement impliqué dans l’expédition scientifique 4×30 jours Adaptation. Il a été membre du conseil scientifique de la Société de Physiologie.

Xavier Briffault est chercheur Hors Classe, Habilité à Diriger des Recherches, au CNRS (CERMES3). Spécialisé en sciences sociales et épistémologie de la santé mentale, il est engagé depuis 15 ans dans la recherche fondamentale et appliquée (santé publique et clinique), tout particulièrement dans le domaine de la prévention des troubles mentaux et de l’analyse de l’efficacité des interventions. Depuis quelques années il travaille également sur les technologies de e-santé (mentale).

Christian Clot, créateur et directeur de Human Adaptation Institute est un explorateur-chercheur, spécialisé dans les mécanismes humains d’adaptation face aux changements, aux crises et les conditions extrêmes de vie. Ses expéditions l’ont mené dans les milieux et conditions de vie les plus extrêmes. Il a vécu plusieurs confinements involontaires (bloqué lors de tempêtes, pris en otage et autres) et été sur le théâtre de crises majeures lors de tsunamis ou drames écologiques. Les observations qu’il a menées sur les humains subissant ces évènements l’on conduit à créer Adaptation Institute, pour mettre en perspective ces situations réelles avec des cas d’études cadrées et objectiver des actions concrètes, pour mieux vivre les changements profonds, dont les crises. Il est à l’initiative de cette étude.

Iris Condamine-Ducreux, doctorante en sociologie à l’Université Paris-Sud à l’École doctorale de Santé Publique, affiliée au laboratoire Centre de recherche médecine, science, santé et société (CERMES3). Après avoir travaillé sur l’accès à la culture des personnes en grande précarité, elle est actuellement en deuxième année de thèse de santé publique (en sociologie), et elle analyse en utilisant une méthode mixte (méthodes quantitatives et qualitatives) les formes de sociabilités et de supports sociaux de la population d’usagers de drogues injecteurs et leurs potentiels impacts dans la transmission de l’hépatite C et du VIH

Luc Mallet, est Professeur de Psychiatrie à l’Université Paris Est Créteil, psychiatre au CHU Henri Mondor à Créteil, chercheur en neurosciences à l’Institut du Cerveau à Paris, et Professeur Associé à la Faculté de Médecine de l’Université de Genève.  Il coordonne un ensemble de projets de recherche translationnelle visant à caractériser la physiopathologie des comportements répétés pathologiques chez l’homme dont le trouble obsessionnel compulsif. Son programme de recherche aborde également l’utilisation des nouvelles technologies pour optimiser les traitements, personnaliser la prise en charge, et éviter l’isolement des personnes souffrant d’un trouble mental. Il est impliqué dans de nombreuses institutions pour promouvoir la recherche en psychiatrie, notamment comme directeur de la Fondation Fondamental Suisse depuis 2015. Il a reçu le prix Marcel Dassault pour la recherche en santé mentale en 2013, et le grand prix Philippe et Maria Halphen de l’Académie des Sciences en 2015, récompensant ses travaux sur les dysfonctionnements cérébraux sous-jacents aux troubles obsessionnels compulsifs et le développement d’approches thérapeutiques innovantes multidisciplinaires.

Margot Morgiève Docteur en sociologie des sciences, elle est chercheuse au Centre de recherche, médecine, sciences, santé, santé mentale, société et à l’Institut du Cerveau, Inserm, Paris.

Karim N’Diaye PhD Neuroscientifique et psychologue Comportement, émotion et ganglions de base à l’ICM.

Marie Jauffret-Roustide est sociologue, chargée de recherche à l’Inserm. Elle a coordonné plusieurs enquêtes en sociologie et en santé publique (enquêtes quantitatives transversales, enquêtes de cohorte, enquêtes qualitatives socio-anthropologiques) en population générale sur la thématique des maladies infectieuses et dans des populations vulnérables (usagers de drogues, migrants, personnes détenues). Elle a une grande expérience dans la méthodologie d’enquêtes et dans les recherches participatives associant les personnes concernées à la construction des protocoles de recherche. Elle travaille actuellement sur les politiques de réduction des risques dans le champ des drogues au niveau international.

Philippe Le Moigne, sociologue, chargé de recherche Inserm

Jérémy Roumian est directeur des opérations du Human Adaptation Institute et doctorant en sciences de gestion au sein du laboratoire Largepa de l’Université Paris 2 Panthéon-Assas. Il est engagé dans la recherche en leadership, théorie des organisations (avec une prédilection sur les sujets de coopération et de coordination des groupes) et logistique organisationnelle.

Delphine Traber est docteure en psychologie sociale, Sophrologue. Actuellement chercheuse au sein du Laboratoire Inter Universitaire de psychologie (LIP PC2S) de l’Université Savoie Mont Blanc. Elle est engagée dans la recherche appliquée à la prévention avec une approche intégrative biopsychosociale par l’analyses de l’efficacité et le développement d’interventions. Depuis quelques années, elle cherche à prévenir l’impact de situations stressantes auxquelles peuvent être confrontés manière fréquente certaine profession à risques.

Natacha Vellut, psychologue clinicienne, ingénieure CNRS, membre du Cermes3. S’intéresse depuis plusieurs années au phénomène “hikikomori”, un retrait à domicile d’adolescents et jeunes adultes, repéré et nommé au Japon à partir des années 1990, qui enseigne sur les difficultés associées au confinement chez soi, mais aussi aux possibilités de remaniement des investissements des personnes concernées.